Oiseaux-balades

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Vanneau huppé (Vanellus vanellus)

                 

Règne : Animalia 

   

Embranchement : Chordata 

   

Sous-embranchement : Vertebra 

    

Classe : Aves

   

Ordre : Charadriiformes

  

Famille : Charadriidae

   

Genre : Vanellus

  

Espèce : Vanellus

   

   

Linnaeus : 1758

  

   

Chez nos voisins : Northern Lapwing, Kiebitz, Avefría Europea, Kievit, Pavoncella.

    

  

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Présence annuelle et reproducteur en France                    

    

De 28 à 31 centimètres de longueur, pour une envergure située entre 70 et 76 cm, accusant un   poids compris de 150 à 310 grammes, en outre, ce limicole, possède une espérance de vie d’environ 23 ans.

            

Si de loin, le plumage de ce vanneau nous apparait comme bicolore, de noir et de blanc, plus proche, il n’en est rien, en effet le dos ainsi que le dessus des ailes sont verdâtres avec des reflets iridescents avec des reflets pétrole.

            

Quelques plumes de la couverture alaire ont un liseré chamois-clair, les rémiges sont brunes.

            

Le front nettement marqué, est noir, ainsi que le vertex et la huppe qui s’en dégage sur l’arrière de celui-ci et qui lui donne son nom.

            

De la base du bec, remontant pour contourner l’œil,  un large sourcil blanc, est présent chez les deux sexes, le cou et la zone parotique, sont également de cette couleur.

            

En forme de T placé horizontalement devant et sous l’œil, une tache noire est présente, la nuque est beige, un peu comme si elle était  sale.

            

La poitrine, arbore une large barre pectorale noire, ensuite, le dessous du ventre est entièrement blanc jusqu’aux sous-caudales qui, elles, sont rousses, enfin les rectrices sont noires.

                         IMG_2589.JPGParc du Marquenterre, France.

            

Vu de dessous, de grandes plages blanches sont visibles sous ses ailes sommes toutes assez larges et arrondies, la base de la queue, ainsi que la présence de taches de cette couleur sur les primaires, deux, trois, quatre et cinq.

            

Le reste des plumes des ailes et de la queue semblant noires.

 

Des pattes assez longues et roses, un petit bec noir finalise le tableau de ce limicole.

            

On le rencontre presque partout sur la zone du paléarctique, de la toundra à l’Afrique du nord et loin vers l’Asie.

            

C’est un oiseau migrateur craignant le froid, qui revient sur ses aires de reproduction vers la fin février pour nicher et de suite, les parades commencent.

            

Le couple formé, le mâle s’attache à creuser plusieurs cuvettes qu’il présente tour à tour  à sa belle et  dès que celle-ci en a choisi une, elle y dépose en général quatre œufs, dont l’incubation, assurée par intermittence et par les deux futurs parents, dure environ 30 jours.

            

Les petits sont bien sûr nidicoles, moins de 24h après leur naissance, ils sont à la suite de leur père et mère qui les guident dans la recherche de leurs pitances.

            

En cas de perte pour une raison ou une autre de la première ponte ou nichée, prédation, inondation, ou pour un motif différent, s’il lui reste le temps nécessaire, le couple en entame une seconde  de remplacement à l’instar de certains phasianidés.

            

Le régime alimentaire de cette espèce, est composé à la base, d’invertébrés et d’herbacés, mais varie suivant la région où l’oiseau se trouve, ainsi que le moment de l’année.

            

Si durant la période de reproduction, il s’installe en colonies assez lâches, en hiver, son esprit grégaire, le conduit à former des groupes de plusieurs centaines pour ne pas dires plus d’individus.

            

C’est dès le mois de septembre, que l’on peut les voir évoluer en vol ou stationner dans les champs à l’abri collés au sol parfois en compagnie d’autres petits échassiers comme les Pluviers dorés (Pluvialis apricaria) ou autres.

            

On peut le voir sur les zones marécageuses, sur les parties cultivées du littoral, champs et prés ainsi  que sur le cordon de pré salés, mais il n’est pas autant inféodé aux zones humides comme bons nombres de petit limicoles et en soufre donc moins de leurs dégradations.

            

Cette espèce, chassée en France, ne semble pas pour le moment susciter d’inquiétudes de la part des spécialistes de L’UICN principalement du fait de sa large répartition.

                      

Malgré  une large répartition au dans tout le paléarctique, ce superbe  limicole est de catégorie monotypique.

                      

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure

               

            

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net   où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

            

 

                  

vanneau huppé.jpg

     

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26/11/2013
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