Oiseaux-balades

Aujourd’hui, je remplace notre Stan qui est en convalescence,  je me dois d’être à l’heure, c’est pourquoi je décide de rejoindre la nécropole en tram.

J’habite tellement… près qu’à chaque fois que je viens en voiture, j’arrive en retard ! (ça ne s’explique pas, je viens de trop près c’est comme ça).

J’arrive un petit peu en avance, il y a déjà du monde. Ensemble nous attendons les derniers et on part.                      

Nous serons huit au total. Pendant que nous attendions, un Faucon crécerelle nous passe au-dessus de la tête. Ce sera le premier oiseau de notre liste.

Nous nous dirigeons vers le petit jardin en croisant des Etourneaux sansonnets, quelques Pies bavardes et les corneilles noires habituelles.

Une Mouette rieuse vole en rase motte au-dessus de la grande pelouse centrale à la recherche de quelque nourriture.

Un peu plus tard nous verrons, de plus loin, que deux autres ont rejoint la première pour l’aider dans ses recherches.

Un cliquetis de Rougegorge familier et quelques Mésanges bleues et charbonnières plus tard, nous voici en face du petit jardin.

Pendant qu’un Geai des chênes évolue dans les branches des grands arbres devant nous, de petits cris fins trahissent la présence de Roitelets huppés dans la haie dans notre dos.

Nous les trouvons, non sans difficultés et seulement pour un bref moment avant qu’ils ne disparaissent.

On reprend notre chemin. Des petits cris nous font nous retourner.

L’idée de retrouver nos Roitelets est de courte durée.

Nous reconnaissons les cris des Mésanges à longues queues, ce que nous confirment leurs petites roulades, juste avant qu’on les voies.

Sur un tronc nous voyons un Grimpereau des jardins.

On l’a entendu chanter et nous n’avons pas eu à le chercher très longtemps : on le voit grimper le long d’un tronc en trottant gentiment comme une petite souris.

On le perd de vu quand il change d’arbre. Nous en recontacterons plus tard, à trois reprises, à l’oreille ou à la vue.

Dans les grands arbres nous trouvons les Pigeons ramiers, des pinsons des arbres et les Perruche à collier. Nous regardons d’un peu plus près ces dernières.

Depuis peu on parle beaucoup de la Perruche Alexandre. La semaine dernière, il en a été vu une au bois de Vincennes.

Du coup, on ne sait jamais, on cherche mais ce sera pour une autre fois.

Un peu plus loin nous nous arrêtons quelques instants pour suivre les ébats de deux Ecureuils roux qui se poursuivent en tournant dans tous les sens autour d’un tronc.

Tantôt c’est l’un qui court après l’autre, tantôt c’est l’inverse.

Pour eux, on dirait que le printemps est en avance !

Un pic vert se manifeste en lançant ses « pleu, pleu, pleu, pleu ». On le verra en tout à trois reprises, que des femelles.

On croise plusieurs Pigeons colombins, quelques-uns sont tranquillement posés en haut des arbres alors que d’autres tournent par deux de cimes en cimes ; une dizaine en tout.

Les Pigeons Bisets sont là aussi à glaner au sol.

Un petit arbre en regroupe un grand nombre serrés les uns contre les autres.

Franck, le conservateur, nous a dit avant le début de la balade, que les Bécasses des bois sont de passage, il en a vu passer plusieurs depuis une dizaine de jours.

On les recherche dans les parcelles qu’il nous a indiquées.

Nous n’avons pas la chance d’en voir. On le regrette qu’à moitié, on n’aurait pas su comment l’annoncer à Stan !

En arpentant une des parcelles, j’entends une Corneille noire lancer son fameux cri « rapace ».

J’ai juste le temps de lever la tête pour en voir une courser un Buse variable.

Tout le monde ne l’a pas vu cette fois-ci mais on recroisera sa route un peu plus loin.

Encore ce fameux cri, et cette fois ci pour signaler un Faucon crécerelle.

Mais contrairement à ce que l’on peut voir en temps normal, ce n’est pas la Corneille qui chasse le rapace mais le contraire.

Cette fois ci, la femelle de crécerelle semble n’avoir pas envie de jouer aujourd’hui.

C’est bientôt l’époque des nids et comme il fait assez doux, on dirait bien que pour elle, le printemps est en avance (ça doit être vrai puisque on l’a déjà dit).

On recroise des Mésanges à longues queues. Il y en a 4 ou 5 à l’intérieure d’une haie.

Elle reste dedans, furetant de branchettes en branchettes tout en avançant.

On les voit gober tout ce qui passe à leur portée à la façon de certains oiseaux migrateur qui font une « migration rampante ».

Une petite pause dans la migration pour se nourrir tout en continuant d’avancer dans la bonne direction.

Une fois arrivées au bout de la haie, les longues queues retournent dans les arbres et reprennent un comportement plus habituel.

Sur la fin du parcours, plusieurs Merle noirs qu’on n’avait pas croisé au début et 5 Chardonnerets élégants vus par Alain en contournant une parcelle.  

Dernière espèce de la matinée, 2 Grive mauvis qui passent au-dessus de nos têtes en criant.

Sortie Sympa, temps agréable avec un temps agréable avec un ciel le plus souvent bleu, à part un peu de crachin au début. Au total 23 espèces contactées.