Oiseaux-balades

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Busard cendré (Circus pygargus)

Règne : Animalia

    

Embranchement : Chordata

    

Sous-embranchement : Vertebra

    

Classe : Aves

    

Ordre : Accipitriformes

    

Famille : Accipitridés

    

Genre : Circus

    

Espèce : Pygargus

    

    

Linnaeus : 1758

    

    

Chez nos voisins : Montagu's Harrier, Wiesenweihe,   Aguilucho Cenizo, Grauwe kiekendief, Albanella minore.

    

    

De 43 à 50 centimètres de longueur pour une envergure située entre 98 et 110 cm et accusant un poids pour la femelle, compris de 300 à 450 grammes.

               

Un peu moins pour le mâle puisque de 225 à 300 g, ces dimensions moyennes font de ce busard le plus petit des quatre représentants du genre Circus en Europe et dont la longévité pour cette espèce est estimée à environ 16 ans.

    

Chez cette espèce, le dimorphisme sexuel est assez prononcé, car outre les différences de tailles entre individus de sexe opposé, le mâle portant bien son nom est gris cendré.

                      

Bien plus foncé que son cousin le "saint Martin", on peut distinguer sur le dessus de l’aile une barre noire unique en travers des secondaires, alors que sous ailes, sur les mêmes plumes, on en aperçoit deux.

                  

Les rémiges primaires, sont noires formant un fort contraste avec le reste de la livrée grise.

                              

IMG_8137.JPG

Nolon (17)

           

Pour la femelle et les immatures, le plumage est tout autre, de l’arrière de la tête en passant par le cou puis le ventre tout est de couleur rousse.

                   

Le dessus des ailes ainsi que le dos est brun roussâtre avec des stries brun foncé ou noires hormis un croupion blanc.

 

Les primaires sont noires, les rectrices quant à elles sont barrées transversalement de brun et de blanc.

     

La confusion entre les femelles et immatures du cendré et du saint martin sont toujours possibles même si le cendré est d’allure plus fine que son cousin.

     

Son habitat semble variable à souhait, rien n’est figé, il aime tout type de biotopes, les étendues marécageuses, aussi bien que sur les prairies découvertes.

                  

Il apprécie également les cultures agricoles et les polders ne sont pas en restes, seules les ressources en nourritures sont un élément déterminant.

        

Il est présent sur pratiquement toute l’Europe, mis à part la Scandinavie, on en trouve également dans les Balkans et jusqu’en Russie au Kazakhstan et sur une partie de la Sibérie son aire de répartition est assez vaste.

    

Ce migrateur revient de ces quartiers d’hivernage vers avril selon l’endroit où il décide de s’installer.

 

Cet oiseau semble uni à vie à son conjoint, mais pas avant la maturité sexuelle qui est de l’ordre de deux ou trois ans, suivant les individus.

                    

Donc à son retour d’Afrique, s’il n’a pas perdu son partenaire ou si tout simplement il n’en a pas changé, ce qui peut parfois arriver !

                        

L’oiseau retrouve en conséquence son conjoint pour une parade nuptiale qui ressemble à celle de son cousin des roseaux, faite d’acrobaties aériennes avec culbutes et tonneaux, d’échanges de proies en vol, de longs vols circulaires à grande hauteur en couple.

                    

En mai ou juin, dans un nid à même le sol parmi les herbacés, la femelle dépose de trois à cinq œufs dont l’incubation dure de 28 à 35 jours.

            

C’est en marchant que les petits quittent le nid vers 28 à 30 jours, mais ils ne seront volants qu’au terme de 35 à 40 jours après leur naissance.

                     

Le fait même de la période et de l’endroit où cette espèce place son nid génère un danger périlleux pour la nichée.

                 

Certains groupes de bénévoles localisent les emplacements de nids pour leur apporter une protection sous forme de cages-nids mobiles et les agriculteurs concernés jouent le jeu.

                

Cependant, il y a quand même des massacres, perpétrer volontairement alors qu’ils sont sous protection.

     

Il faut vraiment avoir un QI de betterave pour agir de la sorte !

     

Reste qu’avec toutes les misères que l’humain provoque à cette espèce, sauf erreur, les spécialistes de l’UICN ne manifestent pas encore d’inquiétude pour ce rapace qui comme les autres, participe de façon naturelle à la régulation des rongeurs en zones agricoles.

    

Le régime alimentaire de cette espèce est principalement constitué de micros mammifères tels que les musaraignes, mulot.

                

Certains passereaux granivores souvent posés au sol, à cela, il faut également ajouter, de petits reptiles comme les lézards petites couleuvres et orvet.

                 

Enfin bien sûr, les gros insectes comme les coléoptères les grosses sauterelles et les criquets.

    

De temps à autre, une victime plus imposante est au menu, un lapin, une perdrix ou un faisan, mais la chose est encore assez rare.

     

Comme écrit plus haut, le danger encouru par les petits, du fait des engins agricoles lors des moissons, les tueries volontaires amorcent une régression de l’espèce un peu partout sur son aire de nidification.

    

En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.

                        

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

    

Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

    


   

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10/09/2013
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