Oiseaux-balades

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Aigle royal (Aquila chrysaetos)

                    

Règne : Animalia

  

Embranchement : Chordata

  

Sous-embranchement : Vertebra

  

Classe : Aves

  

Ordre : Accipitriformes

  

Famille : Accipitridés

  

Genre : Aquila

  

Espèce : Chrysaetos

  

  

 Linnaeus : 1758

  

  

Chez nos voisins : Golden Eagle, Steinadler, Aguila Real, Steenarend, Aquila reale.

  

  

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 Présent à l'année et reproducteur en France.

  

  

De 76 à 79 centimètres de longueur pour une envergure de 204 à 220 cm et accusant un poids de 3850 à 6700 grammes pour la femelle, un peu moins pour le mâle puisque situé entre 2850 et 4500 grammes.

                        

Ce rapace majestueux possède une espérance de vie d’environ 25 ans même si en captivité des chiffres officiels mentionnent des durées bien supérieures.

  

C’est un oiseau à plusieurs plumages, entendez par là qu’avant de pouvoir d’obtenir son ramage définitif, il doit en passer par les phases juvéniles, immatures, subadultes puis adultes.

  

La couleur brun sombre est de mise pour toutes les tranches d’âges et pour l’ensemble du plumage, avec des plages blanches de tailles différentes suivant le nombre d’années de l’oiseau observé, sur les rémiges.

  

Les rectrices quant à elles, vues de dessous sont également blanches avec une large terminaison noire, devenu mature, cet aigle aura les primaires, les secondaires ainsi que les tertiaires gris foncé barrées de noir.

         

Il restera du blanc cassé sale sur le dessus du plumage notamment sur les grandes couvertures et le blanc de la queue deviendra également gris.

                             272Q3639.JPG Val-Cenis   Haute Maurienne-Vanoise (73)  : Mai 2011

   

La tête et la nuque, deviendront brun-jaune pâle, ce qui lui a valu le nom anglais de « Golden eagle », Aigle doré en français, ses tarses sont emplumés jusqu’aux serres puissantes.

                                     

Elles sont jaunes, ses griffes de plusieurs centimètres de long dont celui du pouce, l’avillon qui mesure environ sept centimètres lui permettent de transpercer le crane de mammifères tels que bouquetins, renards et loups.

                         

Son bec est également à l’image du rapace, très puissant avec ses quatre à six centimètres de long, il dépèce en gros lambeaux ses proies sans soucis majeurs, même l’hiver quand la viande morte des carcasses, est gelée.

  

Hormis une différence de taille évidente quand on observe deux oiseaux côte à côte de sexes opposés.

                                             

Il n’existe pas de dimorphisme sexuel évident chez cette espèce à la maturité avancée puisque celle-ci n’arrive que vers l’âge de cinq à six ans à l’instar de nombres de grands rapaces.

  

Plusieurs sous-espèces de cet aigle sont répertoriées sur son aire de répartition qui englobe l’Afrique du Nord, dont bien sûr le Maghreb, les montagnes d’Eurasie, l’Asie orientale, ainsi qu’en Amérique du Nord.

                       

En France, il est présent dans les massifs montagneux tels que les Alpes et les Pyrénées.

                          

De par leurs tailles, ces oiseaux possèdent un territoire immense et dès le mois de mars, pour les couples les plus précoces, ces superbes oiseaux que l’on croit unis à vie commencent leurs parades nuptiales.

  

Puis, au terme d’un accouplement, la femelle dépose dans une aire aux dimensions souvent impressionnantes de un à quatre œufs.

                      

Ordinairement, deux dont la ponte est espacée de deux ou trois jours, l'incubation, assurée par les deux futurs parents dure environ 40 jours, les éclosions seront également espacées au même écart de jours. 

  

Sauf cas exceptionnel où la nourriture abonde vraiment, un seul petit survit dans les premières semaines et c’est souvent le premier-né qui tue son cadet.

                         

Si le second est une femelle, déjà à cet âge-là, sa taille étant supérieure à celle de son frère, elle peut mieux résister, ce qui équilibre un peu ses chances de survie.

  

S’ils arrivent à l’âge de onze semaines environ, les aiglons pourront alors prendre leurs premiers essors.

                  

Dans les premiers temps, ils suivront leurs parents à la chasse, qui tueront les proies pour eux et ensuite pour apprendre à se servir de leurs terribles armes afin d’assurer leur avancée dans la vie.

                         

À l’automne, ils seront chassés du territoire de leurs parents et se lanceront dans un nouveau cycle pour tenter de pérenniser leur espèce.

  

Ainsi, ils pratiqueront une période d’errance en visitant des zones plus ou moins giboyeuses parfois ils pourront se mettre en couple, mais rares seront les résultats de reproduction. 

  

Cette espèce est un rapace opportuniste et son régime alimentaire dépend principalement des proies qu'il croise sur ses territoires de chasses.

  

Dans les zones montagneuses, ce sont les animaux apparentés aux marmottes qui forment une grande partie de son régime alimentaire.

  

Lapins, lièvres, belettes, blaireaux, chamois, chevreuils et bouquetins pour les mammifères.

                           

Tétras, grues, hérons et même faucons chez les oiseaux, sont au menu et quand l’occasion lui est donnée, les serpents agrémentent la table de ce superprédateur.

  

L’hiver, avec la diminution de la présence des proies potentielles ou en cas de disette prolongée, les carcasses d’animaux morts ne le rebutent aucunement !

  

Ce rapace est considéré encore aujourd’hui comme rare en Europe pour les raisons habituelles, liées essentiellement à la bêtise humaine.

                   

La collection des œufs, là propriété de rapaces, sa chasse, son piégeage, son empoisonnement, son dérangement volontaire ou non sur les aires de nidification.

               

Comme pour les faucons qui sont débusqués par les personnes qui pratiquent de l’escalade.

                 

Et, enfin, les légendes affirmant qu'il pouvait enlever un mouton ou un enfant dans les aires n’ont pas aidé à sa protection. 

  

Cette espèce est également utilisée pour la chasse de bas vol, et cela, depuis la nuit des temps où les premières civilisations de l’antiquité le vénéré des assyriens aux Romains.

  

Les indiens d’Amérique du Nord quant à eux récoltaient ses plumes pour en faire des coiffes en signe de bravoure il était également présent sur les armoiries héraldiques de certains seigneurs de la période du Moyen Âge.

  

En France, depuis le 17 avril 1981 et par un arrêté ministériel, ce rapace, comme tous les autres, bénéficie d’une protection totale, bien sûr il est inscrit à l’annexe 1 de la directive oiseaux de l’Union européenne.

  

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

  

  

Pour une fiche plus détaillé de cette espèce, rendez-vous sur Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

    

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08/09/2013
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