Oiseaux-balades

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Paon bleu (Pavo cristatus)

                    

Règne : Animalia

  

Embranchement : Chordata 

  

Sous-embranchement : Vertebra 

  

Classe : Aves

  

Ordre : Galliformes

  

Famille : Phasianidae

  

Genre : Pavo

  

Espèce : Cristatus

  

  

Linnaeus : 1758

   

  

Chez nos voisins : Indian Peafowl, Pfau, Pavo-real Común, Blauwe Pauw, Pavone indiano.

  

   

J F M A M J J A S O N D

Échappé de captivité en France. 

  

   

De  90 à 110 centimètres de long pour le mâle, sa superbe queue multiplie par trois ses dimensions puisqu’il atteint trois mètres en tout et pour tout sans complexe, bien sûr la femelle ne  possède quant à elle,  des dimensions bien plus modestes avec en moyenne 86 cm de longueur.

 

En ce qui concerne le poids, le mâle est  de quatre à six kg alors que celui de  la femelle un peu moins puisque deux kilogrammes sept-cents à quatre kg et la traine imposante du mâle n’est que peu concernée par cette différence de poids. Son espérance de vie est d’environ est de 15 à 20 ans un peu plus en captivité.

                      

Cet oiseau originaire de l’Inde et du Sri Lanka fit son apparition d’abord en Grèce au 4e siècle avant notre ère, suite aux campagnes d’extensions menées par Alexandre le grand sur les royaumes de  l’indus et le superbe oiseau conquit par sa beauté le reste de l’Europe.                       

                      P8160995 Paon bleu Trois mâles en alarme, au Sri Lanka en août 2023.

 

Dans les civilisations grecques et romaines, plus tard dans la société moyenâgeuse de l’Europe et jusqu’à la renaissance il servait aussi bien d’oiseau d’ornement que de plat à table des seigneurs de cette époque.

                     

Alors, évidemment, il ne peut être confondus avec aucun autre oiseau au monde même s’il existe quatre variétés de cette espèce monotypique, c'est à dire sans sous-espèce, qui sont le Paon bleu, le Paon blanc,  le paon nigripenne le moins courant et enfin le Paon arlequin.

                            

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Le premier est tout simplement l’espèce souche sauvage qui semble être le même que le Paon bleu domestique.

 

Le second, le plus connu est proche de la souche sauvage et donc lui ressemble en tous points.

 

Une partie de son ventre la totalité de son cou et  sa tête sont d’un bleu roi électrique avec des notes iridescentes selon la luminosité ambiante.

 

Les rémiges sont bruns-roux vif et bien sûr cette fameuse queue en forme de traine que l’on doit à l’hommage rendu à Argos par  Héra, selon la mythologie grecque. Une petite aigrette bleue est également présente sur  le dessus de la tête. 

 

Le paon blanc à comme son nom l’indique un plumage immaculé, sa queue blanche a inspiré nombre de robes de mariées. Il est courant surtout dans les collections privées et zoos.

 

Il ne s’agit pas là d’un problème lié  à l’albinisme, mais plutôt à l’état leucistique total  du plumage de l’oiseau, il s’agit en fait d’une mutation récessive du Paon bleu.

 

Le Paon nigripenne, encore une mutation de la souche en « mutation nigripennis » possède un plumage en grande partie taché de noir sur le dos avec également quelques rectrices entièrement grises, la femelle de cette variété arbore un plumage gris clair, presque blanc taché de gris plus foncé.

 

La quatrième et dernière variété, le Paon arlequin est une variété domestique issue de croisement entre les blancs et les nigripennes.

 

 

C’est une espèce sédentaire et grégaire qui vit à l’année en petits groupes de quelques individus à une dizaine sauf durant la période de reproduction. 

 

Après trois à quatre ans, cette espèce atteint sa maturité sexuelle et au début de la saison des pluies, en Europe, c’est au début du printemps, le mâle délimite un territoire pour y accueillir une à plusieurs femelles.

 

Dans une simple cuvette grattée au sol, celle-ci y dépose entre quatre et cinq œufs dont l’incubation dure 30 jours environ, assurée par madame alors que monsieur monte la garde non loin et sonne l’alarme au moindre changement notable dans son environnement.

 

Les petits nidifuges quittent le nid rapidement, mais restent avec leur mère qui les élève seule et comme la plupart des phasianidés, ils seront indépendant en quelques semaines.

 

Cette espèce vole sans souci même si cela est nettement plus laborieux pour les mâles puisqu’elle aime à se percher dans les hauts arbres pour y passer la nuit.

 

Son régime alimentaire est à base de graine, de fruits et d’insecte trouvé çà et là, dans la nature, les lézards, serpents et micro mammifères viennent de temps à autres agrémenter ses repas, avant de regagner son site pour passer la nuit,  il fini la journée comme il l’a commencé en allant boire.

 

 

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

                                           

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

   

     

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03/08/2013
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