Oiseaux-balades

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Ouette d’Egypte (Alopochen aegyptiacus)

                 

Règne : Animalia

 

Embranchement : Chordata

 

Sous-embranchement : Vertebra

 

Classe : Aves

 

Ordre : Ansériformes

 

Famille : Anatidés

 

Genre : Alopochen

 

Espèce : Aegyptiacus

 

 

Linnaeus : 1766

      

       

Chez nos voisins : Egyptian Goose, Nilgans, Ganso del Nilo, Nijlgans, Oca egiziana.

                  

J F M A M J J A S O N D

Férale et invasive en France.

           

            

De 71 à 73 centimètres de longueur, pour une envergure entre 135 et 155 cm et accusant un poids situé entre  1500 à 2250 grammes environ, cette espèce non chassée en France possède une espérance de vie d’environ 25 années.

 

Le plumage de la tête est grisâtre ainsi que le menton et la gorge, une grande plage ovoïde brun chocolat entoure un œil orange, le dessus du plumage est roussâtre.

 

Les petites, moyennes et grandes couvertures sont blanches avec une fine barre noire, les couvertures primaires, les rémiges  sont noires.

 

Quand il posé sur l'eau ou au repos à terre,  les primaires rousses cachent un miroir d'aile bleu vert de cet anatidé.

 

 

 

La poitrine ainsi que la base du cou sont beige jusque sous le ventre avec une grosse tache brune à la hauteur du ventre, les flans sur une teinte sable foncé, sont finement vermiculés de brun foncé ou de noir.

 

C’est une espèce facilement reconnaissable par son plumage bigarré qui ne permet aucune confusion possible avec un autre canard, le dimorphisme sexuel est lui, quasi inexistant chez ce canard.

 

Les pattes sont roses, le bec semble cours brunâtre avec quelques parties rosées plus ou moins larges selon les individus.

 

Sur son aire de répartition d'origine qui est assez vaste, la nidification semble être active toute l'année mais à des périodes différentes selon l’endroit où elle niche.

 

Si son nid est souvent à l’ombre d’un buisson, dans un trou d’arbre, une cavité à flanc de falaise ou même sur un édifice humain, cet oiseau se perche volontiers dans les arbres et parfois les sur constructions humaines.

 

Au moment de la ponte, la femelle dépose dans son nid de six à douze œufs, l’incubation dure 30 jours environ et bien sûr les canetons sont nidifuges.

 

Sur ses aires nidification et durant la période  de reproduction, cette espèce à un caractère fortement territorial, elle ne supporte aucun étranger dans les parages du nid.

 

Ce superbe oiseau originaire de la région subsaharienne, dans  la vallée du Nil et du sud de la Palestine,  est arrivé en  Europe par le sud de  l'Angleterre au  XXIXème siècle, où il fut implanté comme canard d'ornement, un autre « noyau » existe en Hollande.

 

La Floride reçus aussi sont lot d’introduction dès le début des années 60, pour le moment il ne semble pas encore confirmé que cette espèce se reproduise à l’état sauvage en Amérique du nord.

 

Cette espèce sut rapidement s'adapter à ces nouvelles conditions climatiques en Europe et se répandit vers le sud de la Belgique et la France, il s'agit donc là d'une espèce invasive, on peut sans marge d’erreur  affirmer que cette oie est considérée comme invasive puisque qu'elle est férale !

 

Dans notre région, elle a calquée sur la plupart des canards  sa période de reproduction, à savoir de mars à juin.

 

Les jeunes en avant du couple sur cette série de photos, ont un plumage nettement plus terne et ne présentent pas encore le cercle orbital des adultes.

 

C'est malheureusement la dernière espèce du genre Alopochen, toutes les autres sont éteintes !

 

C'est tout de même un beau canard d'une taille supérieure à celle du Tadorne de belon Tadorna tadorna, que l'on trouve dans beaucoup de parcs et jardin public pourvu d'une pièce d'eau.

 

Cette espèce de palmipède aux meurs grégaires, vit en petites troupes, au pire en couples, mais tout intrus au groupe est irrémédiablement chassé, surtout durant les phases de nourrissage.

 

Comme beaucoup d’anatidés, cette espèce aurait tendance à ce nourrir au sol, comme d’autres canards, elle se rend au gagnage pour prendre des forces, elle y consomme  surtout de l’herbe et des graines.

 

Dans l’ancienne civilisation égyptienne, l’Ouette fût honorée jusqu’au panthéon pharaonique puisque considéré comme oiseau sacré.

                 

Malgré une large surface de répartition sur le continent africain et une extension invasive ailleurs dans le monde, l’espèce est de catégorie monotypique.

         

             

Son  statut de conservation à l’UICN est jugé : Préoccupation mineure.

  

  

Pour une fiche plus détaillée de cette espèce, rendez-vous sur  Oiseaux.net où une équipe fait un travail formidable de description sur des photos offertes par des bénévoles pour le plaisir de tous.

   

   

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10/06/2013
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